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My hair journey
2 mai 2014

souvenirs

Quand je vois ces filles avec tellement de cheveux crépus, beaux, rebondis, en bonne santé je ne peux que me rappeler mon enfance.

C'est probablement mon meilleur souvenir de cheveux foisonnant.. je dirai sans doute jusqu'à mon premier défrisage à l'age de 13-14 ans.

 

Je suis née avec beaucoup, beauuucoup de cheveux. J'étais même poilue de partout m'a une fois dit ma mère ;)

Quand je revois mes photos d'enfance je m'impressionne moi même. Des cheveux longs jusqu'aux épaules.

Mais pour moi, comme beaucoup de femmes dont je lis les témoignages sur internet, ou a travers les livres florissants au sujet des cheveux afros, crépus, noir etc... (qq soit l'appellation on s'y retrouve non?) je n'ai pas donné ni reçu d'amour pour ces cheveux.

Mes profonds souvenirs d'entretien ou de coiffure sont associés avec les mots grosse tête, grosse touffe, jackson five, tina turner (dans un sens moqueur malheureusement), dur à peigner, longs à coiffer, épais et j'en passe.

En gros pour qui voulait s'occuper de me coiffer c'était la corvée. Moi même je redoutais ces moments ou coincée dans les jambes de ma mère ou d'une tante, le peigne à dents serrés, ou la brossse ronde tirait étirait jusqu'à faire céder ma touffe de coton.

J'avais mal, j'en pleurais et je pensais que c'était ce qu'il y avait de pire. La pommade Dax ou la vaseline étaient mes meilleures alliées pour rendre le cheveux doux au toucher et brillant. Les tresses avec des mèches me laissaient le répis nécessaire jusqu'à la prochaine "intervention" sur mes cheveux.

 

Le respect, le soin et l'amour des cheveux? Kesako??  Je souhaitais en avoir moins, pour que mes séances de tressages durent le moins possible.

Je n'avais aucune routine, si ce n'est celle de se laver les cheveux entre 2 séances de tresses, le week end de préférence. ET C'EST TOUT!

 

D'un coté je me dis qu'à l'heure actuelle je devrais être chauve tellement je maltraitais cette masse, sèche, dure et informe. J'enviais les cheveux lisses, j'en voulais et j'étais soulagée avec mes tresses. Elles m'apportaient la tranquilité et l'apparence du lisse. En clair je n'aimais PAS mes cheveux.

 

Puis est venue l'époque du défrisage. "Oh ouiii, please maman je veux me défriser". Ressembler à Janet, tlc, toutes les stars américaines des années 90 qui avaient de beaux cheveux, longs brillant et flottant.

Les photos des filles sur les boites de défrisant faisaient "rêver" également. Fini la galère du peigne coincé dans le cheveux, des tresses qui te gachent une journée du week end, de la galère du soin et du sahmpoing. Mes cheveux allaient voler au vent... lol

Mes cheveux ont surtout commencer à tomber en masse à cette époque. Car non, ils ne volaient pas au vent, ils étaient droits commes des baguettes, toujours aussi secs, mais je pouvais faire un petit chignon à la va vite le matin et qq fois avec de la motivation des bigoudis pour l'effet "bounce" bouclés.

 

Vers mes 20 une coiffeuse à réussi à me bruler une tempe lors d'un ultime défrisage (surement mal protégé par cette fameuse vaseline). A partir de la, j'ai réduit mes séances, jusqu'à définitivement arrêter 5 ans plus tard. J'ai aussi connu l'époque du tissage, qui par l'aspect pratique et changeant qu'il apportais me faisait oublier qu'il étouffait mon cuir chevelu car bien entendu je refusais de laver jusqu'à 2 mois d'affiler cette chose tressée sur mon crane!

 

Cela fait maintenant plus de 10 ans que je ne me défrise plus les cheveux. Mais ce n'est pas cela qui m'a permis de retrouver une coiffure saine..au contraire... (to be continued)

 

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